Le chiot : ses premiers mois




Vous êtes face à une boule de poils qui vous regarde tendrement ou qui ne cesse de vous suivre et de vous lécher.
Réfléchissez bien car à partir de ce jour votre famille comptera un membre supplémentaire.

Pendant plusieurs jours votre petit chiot vous empêchera de dormir par des pleurs et des gémissements.

Pendant plusieurs semaines vous ramasserez «  pipis et cacas «  dans toutes les pièces. Les pieds de chaises et les chaussures risquent d’être mastiqués comme de vulgaires os. Pendant plus de dix ans, vous serez contraint d’effectuer de longues sorties, de supporter des aboiements intempestifs, de prodiguer des brossages et des bains régulièrement, de supprimer voir d’adapter vos sorties et vos vacances.

Malgré cela, vous allez devenir l’heureux maître d’un chien… Vous avez mille fois raison. Cette énumération de tracasseries ne pose pas un regard négatif sur lui, mais est une mise en garde pour le candidat maître.

Le début de cette énumération n’est pas le fruit du hasard, la notion de hiérarchie est importante pour le chien. Le chien est placé avant les enfants, car lorsqu’il aura atteint l’âge adulte (12 à 15 mois), l’enfant sera considéré comme inférieur dans la meute. Ceci devrait rester un avantage car cela étant acquis, votre chien aura une attitude de protection envers les enfants de la maison.

Des problèmes pourraient apparaître lorsque les enfants adopteront des attitudes qui vont à l’en contre de la hiérarchie établie. 
S’ils frappent par exemple, celui-ci pourrait se rebiffer, voulant garder sa position de supériorité.
Les enfants doivent être préparés et éduqués en cela à partager la vie avec un chien qui ne sera jamais un jouet mais bien un compagnon fidèle qui demande à être respecté. Les règles de vie que l’on inculque aux enfants leurs serviront aussi plus tard lorsqu’ils entreront dans la vie active.

Une notion très importante a été abordée, la meute.

Une hiérarchie existait dans un groupe et le contrôle appartenait au chef de meute. Le chef de meute regroupait plusieurs qualités : la force, l’intelligence, la constance, l’équilibre et la rigueur.

Le chien a été domestiqué mais il vit toujours au sein d’une meute qui est constituée par votre famille. Son instinct est tel qu’il cherchera un chef de meute et s’il n’en trouve pas, il occupera cette place et à ce moment il deviendra très difficile de vivre avec un tel animal. Le fait d’être le maître d’un chien signifie pour lui que vous serez son chef de meute. A ce titre, il vous aimera, vous obéira et vous respectera si vous le méritez.


Un chef de meute sait ce qu’il veut, le chien peut ou ne peut pas se mettre dans le fauteuil, cela ne doit pas dépendre du jour, de l’heure ou de l’humeur, c’est ce que j’appelle la constance. La rigueur et l’équilibre demanderont au maître de la patience afin de garder une ligne de conduite très stable.

Les chiens en famille

Le chien est toujours au sein d’une meute qui est composée de la famille et éventuellement d’autres chiens.
Pour son équilibre, il cherchera le « Alpha » et à défaut il risque d’occuper cette place.
Un chien qui devient chef de meute est celui qui grogne quand on s’approche de sa gamelle, qui s’installe comme un prince dans le fauteuil et qui refuse de se faire déloger.
C’est aussi celui qui grogne et qui finira par mordre lorsque le mari veut rejoindre sa femme dans la chambre.



L’importance du jeune age


Les premiers jours, semaines et mois de la vie commune sont très importants dans la vie du chien.
Cette période qui va de deux à neuf mois doit servir à tisser des liens sur lesquels reposeront le reste de votre relation avec votre animal. Le regard que votre chien posera sur vous sera un regard d’amour et d’attention.
Si vous « travaillez » bien avec votre chien, à l’âge d’un an, il sera toujours attentif à vos moindres gestes et paroles. Des erreurs d’éducation commises pendant cette période pourraient avoir des conséquences désagréables.
Sans apprentissage, votre chien ne comprend pas les mots mais votre enthousiasme, votre contentement ou votre colère seront tout de suite ressentis et interprétés par votre ami.
Il ne faut jamais oublier qu’il est très sensible au renforcement positif (joie, félicitation, caresses,…), il travaille pour vous faire plaisir, vous rendre heureux et être récompensé.
Cette récompense peut être de quatre types :  
la caresse, 
le jeu, 
la félicitation de la voix 
et la nourriture.

Le jeu 
Il doit être présent le plus souvent possible lors de vos contacts, il ne recevra pas le commandement « Assis » mais jouera à s’asseoir, à ramener sa balle,… Vous devez exagérer vos intonations, votre joie car le chien est très sensible à vos réactions.
Les périodes de jeu respecteront le cycle de vie du jeune chien qui a encore besoin de beaucoup de repos. Un jouet sera choisi et ne servira que comme récompense après le travail.

La caresse

Le contact physique entre le maître et le chien permet de faire passer certains messages. Vous devez apprendre à doser cette caresse selon l’objectif poursuivi et le caractère du chien. Une caresse donnée calmement aura pour effet d’apaiser le chien. Par contre une caresse énergique l’excitera. La caresse doit dont être réfléchie et influencera le travail qui s’en suivra.

La félicitation de la voix
Que j’appelle aussi caresser de la voix, qui prend toute son importance quand vous devrez féliciter votre chien à distance.
Il n’est pas naturel pour l’homme d’exagérer ses intonations, ceci demande un entraînement, un effort.
Votre joie doit exploser, les mots doivent chanter et ne vous formalisez pas si un quidam qui vous observe dans le parc vous considère comme un illuminé, sachez simplement qu’il n’y connaît rien en cynologie.
Ce même quidam vous dira un jour que vous avez de la chance de posséder un chien qui obéit. Votre voix vous servira à récompenser et à réprimander. Le ton doit être différent. Il ne faut pas tomber dans le piège du volume. La réprimande doit être donnée sur un ton plus bref, plus sec mais il tout à fait inutile de crier.
La nourriture peut faire partie de la récompense.

Le jeune adulte 
Cette période s’étend de dix à quinze mois, le chien a peut être l’apparence d’un adulte mais son caractère n’est pas encore pleinement fixé. On peut commencer à exiger un peu plus de rigueur dans l’exécution d’exercices. Cette exigence sera progressive afin de tendre vers la perfection. Ceci se fera selon le souhait du maître qui se sera fixé des objectifs. Pour certains cela se limitera (et s’est déjà pas mal) à la marche au pied, assis, couché et rappel. Pour d’autres se sera de participer à divers concours et d’y obtenir de bons résultats.

L’éducation proprement dit
Vous devrez choisir une série de mots qui seront compris par le chien. Ne soyez pas déçu, votre chien qui vous écoute si attentivement ne comprend pas le français. Il peut interpréter en moyenne une quarantaine de mots. Il vous écoute mais en réalité il écoute une mélodie, une intonation. Murmurez-lui tendrement qu’il est le plus grand des corniauds et il agitera la queue ; criez-lui qu’il est le plus gentil toutou et il se cachera la queue entre les pattes. Lors de tout apprentissage, le chien ne comprend pas le mot choisi au départ.

Je vous conseille de travailler en collaboration avec un centre d’éducation et un éducateur compétent. Ce dernier vous observera et corrigera les erreurs commises. Si votre chien ne répond pas à une demande de votre part, commencez par chercher l’erreur que VOUS avez commise.

Choisissez ce que j’appelle un moment privilégié d’apprentissage.
Dispenser la leçon de cinq minutes juste avant la balade. Le travail sera assimilé à quelque chose d’agréable : « Je travaille puis je me promène avec mon maître », « Je travaille puis on me donne à manger », « Je travaille puis je joue avec mon jouet favori ».


Conclusion


Vous voici arrivé à la fin de votre première lecture, le meilleur conseil que je puisse vous donner est de relire le tout d’ici quelques jours, quelques mois afin de bien vous remettre dans la peau d’un maître. Vous deviendrez peut-être un jour un bon conducteur de chien en plus d’être un bon maître.
Passer du temps à lire ce travail est très bien mais n’oubliez pas que passer du temps avec votre chien c’est encore mieux. Le temps que vous passerez à éduquer votre ami les premiers mois de votre vie ensemble vous apportera une satisfaction pour le reste de votre vie commune.


principes d’éducation

Instaurer la hiérarchie
En respectant son compagnon.

1) Le chef de meute est toujours le premier à manger. Partant de cette constatation, il est impératif pour le propriétaire de manger systématiquement avant son chien. Pour renforcer davantage sa position, nous conseillons de préparer la gamelle de Médor avant de passer à table et de la placer dans un endroit inaccessible pour l’animal. Pendant le repas, ignorer le chien même s’il tente d’user de son charme jusque-là infaillible en adressant des regards suppliants ou en plaçant sa patte ou sa tête sur la jambe de son maître. Un chien qui n’a jamais rien reçu de ses maîtres pendant le repas n’aura même pas l’idée de mendier. Donner de la nourriture à son chien pendant qu’on mange revient à agir comme un subordonné. On signifie ainsi à l’animal de façon très claire qu’on le considère comme notre supérieur. Lui donner un os que l’on maintiendra une minute avant de lui donner, le déranger brièvement lors de son repas pour mélanger sa gamelle afin qu’il n’ait aucune appréhension lorsque l’on s’approche de sa nourriture.

2) Le chef de meute gère l’espace et s’octroie les meilleures places de repos. Chez les chiens, le « leader » ne partage pas sa place de repos et peut même menacer un subordonné qui tenterait de s’en approcher. Pour respecter cette règle, nous vous conseillons d’empêcher l’accès aux chambres à coucher, ainsi qu’aux toilettes et salles de bain. Le chien constatera que vous avez accès à tout le territoire, alors que lui ne peut en parcourir qu’une partie bien définie. De même, monter sur les canapés, les fauteuils ou les chaises doivent être réservé aux propriétaires. En effet, ce sont non seulement des places de repos réservées au chef, mais également des places stratégiques (position surélevée).

3) Lorsqu’un supérieur se déplace sur le territoire, ceux qui se trouvent sur son chemin se lèvent généralement pour lui laisser le passage. Aussi est-il important de vous déplacer par les chemins les plus directs et d’obliger le chien à se lever s’il s’est couché dans le passage, même s’il dort. Ne l’enjambez pas. En cas de réticence, vous pouvez lui attacher au collier une ficelle légère, d’environ un mètre de longueur, pour le tirer doucement sur le côté et lui apprendre qu’en tant que subordonné, il doit se pousser pour vous laisser passer. Assurez-vous également qu’il ne se couche pas dans des endroits stratégiques, comme les accès menant aux portes très fréquentées ou le haut des escaliers (dormir dans un lieu de passage qui permet de surveiller les allées et venues de toute la maisonnée est aussi un privilège de chef).

4) Le contrôle du territoire passe aussi par l’ordre d’accès aux différents passages. Le supérieur hiérarchique détermine les déplacements de la meute et précède toujours la marche. Ainsi, vous conforterez votre position en passant systématiquement avant votre chien dans les passages étroits et en franchissant les portes. Le comportement typique d’un chien dominant est de se précipiter par la porte, bousculant parfois son maître (signe évident de non-respect) afin de s’assurer de passer toujours le premier. Bien souvent les propriétaires attribuent ce comportement à l’excitation du chien content de partir en promenade.

5) Le chef de meute est celui qui mène le groupe lors des déplacements de celui-ci. Le maître renforce son statut en s’assurant que c’est lui qui dirige la promenade. Une stratégie efficace consiste à faire demi-tour chaque fois que le chien vous dépasse. Vous le placez ainsi systématiquement à votre côté et il apprendra rapidement à vous suivre plutôt qu’à vous précéder. Ce que l’on appellera une marche au pied correcte.

6) Le chef de meute décide des actions du groupe. N’obéissez pas à votre chien et veillez à contrôler le plus grand nombre de situations possibles. Beaucoup de propriétaires sont constamment aux ordres de leur animal : ils lui ouvrent la porte au moindre aboiement, le caressent quand il vient réclamer, s’empressent de lui lancer la balle chaque fois qu’il la leur apporte, lui donne à manger dès qu’il regarde le réfrigérateur, à féliciter dès qu’il pose la patte sur vous, d’accepter des séances érotico-sexuelle sur votre jambe… Si quelques chiens restent très raisonnables dans leurs revendications, d’autres deviennent vite de véritables pestes. Essayez de suivre une discussion et de manger tranquillement avec vos amis alors que le chien aboie sans discontinuer ! D’une manière générale, il est préférable d’être l’initiateur de la majorité des interactions. Mieux vaut prendre l’habitude d’appeler son chien lorsqu’on a décidé de le caresser plutôt que d’attendre qu’il réclame de l’attention.

7) Pour affirmer notre position de supérieur hiérarchique, lorsqu’on caresse son chien (une fois qu’il l’a mérité bien sûr !), il est conseillé de le faire sur la tête, le cou et les épaules. On imite ainsi le chien dominant qui place sa tête ou sa patte sur les épaules d’un subordonné ; (il est par contre tout à fait déconseillé de caresser de la sorte un chien que l’on ne connaît pas).

8) Chez les chiens, celui qui gagne les jeux et entre en possession d’un objet convoité est considéré comme plus fort physiquement et psychologiquement que les autres. Il est évident que c’est cet animal qui sera considéré comme le meneur et il vaut mieux s’assurer que, pour le chien, ce soit vous qui ayez ce statut. Prenons en considération que le chiot et le chien ont besoin de jouer, de manger, de dormir à leur rythme. Il n’est pas recommandé que chaque membre de la famille prennent le relais du jeu chacun leur tour.

En tant que chef de meute, il vous revient donc de décider quand et combien de temps jouer. Comme la possession de « trophées » est importante aux yeux du chien, il est également préférable que le maître sélectionne, parmi les jouets du chien, ceux qui seront désormais sa propriété. Dorénavant, il n’utilisera que ceux-ci pour jouer avec son chien et ce dernier ne devra pas y avoir accès en d’autres occasions. Pendant la partie, laissez-lui tout de même quelques occasions de triompher, sinon il risque de s’y désintéresser. Chez les canidés, les jeux sont aussi des occasions pour les subordonnés d’avoir, de temps à autres, l’avantage sur les dominants. Lui apprendre en jouant avec les mains le contrôle de la mâchoire, de la morsure, par un cri aigus comme le ferait un chien et de lui donner une punition immédiate, une pincette ferme dans le cou pour ensuite mettre un terme au jeu et bouder le chien.

9) Des séances d’obéissance quotidiennes, même si elles sont très courtes (5-10 minutes), permettent d’améliorer considérablement le contrôle que le maître peut avoir sur son chien. L’école rectifiera les erreurs de comportement du maître chien.

Toutes ces règles ont pour but soit de maintenir le chien dans une position hiérarchique basse, soit de remettre un chien dominant dans une position plus acceptable. En fonction du caractère de celui-ci, on pourra se montrer plus ou moins souple. Certains chiens sont en effet naturellement plus dociles que d’autres et se laissent facilement dominer alors que seules quelques-unes des règles susmentionnées sont appliquées. D’autres, dont le caractère est plus affirmé, ont besoin que toutes ces règles soient appliquées de façon très stricte pour accepter la supériorité hiérarchique du maître. Une fois la hiérarchie acquise, la tension sera relâchée et vérifiée de temps en temps.

Le concept de dominance est souvent confondu avec les rapports de force. Or, chez le chien, celui qui mène n’est pas celui qui passe son temps à plaquer les autres au sol, grogner et user de la force. D’ailleurs, il peut arriver qu’un chien de petite taille domine un chien plus grand. Le supérieur dans la hiérarchie est plutôt un animal calme, qui se déplace avec assurance et qui veille au bon équilibre du groupe. Les règles hiérarchiques sont beaucoup plus subtiles qu’un simple rapport de force et il est important de les connaître puisqu’elles permettent de placer naturellement son chien dans une position sociale plus facile à vivre et plus stable

Bouder le chien

Au départ, lorsqu’on accueille un bébé chien, il nous reconnaît très vite comme étant la personne dominante de sa nouvelle meute.

Plusieurs théories démontrent que l’ancêtre du chien est le loup, et si ce n’est pas lui se serait le dingo ou même d’autres mais toujours des animaux ayant une vie de groupe basée sur la hiérarchie. Il y a le chef alpha et sa compagne Alpha, en dessous les males soumis, en suite les femelles soumises, et en dernier les jeunes et bébés.

Le rôle de l’alpha est de dominer et de prendre toutes sortes de décision pour le bien être du groupe. Il distribue certaines tâches comme la garde, les rôles dans la chasse, l’éducation des jeunes, la protection en son absence, et encore bien d’autres.

Chez nous en famille avec un ou plusieurs chiens nous formons ce groupe basé sur la hiérarchie. Nous avons tous les privilèges du male (voir femelle) dominant et sans le savoir nous distribuons des tâches comme la garde de la maison(aboiement, marquage), l’accueille des étrangers du groupe (mise en garde de la personne par des aboiements, des morsures), l’attaque éventuellement des intrus (homme comme animaux), participation à l’éducation d’un enfant (signale l’éveil de l’enfant, protection de celui-ci) et encore certainement bien d’autre.

Ou le bas blesse, c’est les trop grandes quantités de privilège que l’on a distribué à son chien et qui par cela, considère qu’il a hérité, malgré lui, je dis bien malgré lui, de la place du chef de meute. Place qu’il ne saurait exécuter correctement dans le monde, la société que nous avons. Certains chiens sont tellement dépassés par leurs fardeaux qu’ils en dépriment. Ces chiens développent toutes sortes de comportements les plus bizarres les uns que les autres. Coprophagie, auto mutilation, agressivité nerveuse envers l’extérieur mais aussi envers sa meute, fugue, angoisse de séparation, sur-protecteur, bagarreur, peur du bruit, incontinence, aboiement en voiture, malade en voiture, comportement obsessionnel, et d’autres, sont des comportements qui découlent de la charge de l’autorité sur les petites épaules du chien.

Chez le loup, le dominant a trois possibilités d’action devant un événement inconnu : 1- fuir, 2- gérer et rester calme, 3- attaquer.

Imaginons maintenant que notre chien a reçu la place de dominant malgré lui, Alpha est dans le jardin, monte la garde et survient une pétarade. Le chien ne comprend pas l’origine de l’événement doit choisir, l’attaque mais attaquer quoi ! Rester calme, il vient d’être subitement mis en alerte ! La fuite, oui mais comment partir, il est coincé dans le jardin. D’où naissance de crises d’anxiété aux bruits et fugue dès que possible.

Un chien est dans un magasin donne systématiquement l’alerte, lorsque quelqu’un entre, par un petit aboiement pour attirer l’attention du maître Alpha. Mais celui ci, le maître, ne fuit pas, n’attaque pas, et ne reste pas calme, il va se laisser dominer par l’intrus (accueil du client oblige). Ce chien devient Alpha malgré lui, et un client arrive sur son territoire, le magasin. Va t il fuire, non ! Va-t’il rester calme, non ! Va-t’il montrer par des grognements qu’il est le chef, oui !
Tous propriétaires de chien devraient indiquer clairement au chien sa véritable position dans la meute et ce plusieurs fois dans la vie du chien.

Le canidé n’étant pas aussi intelligent que nous, nous nous devons de nous faire comprendre dans son langage.

Un conseil qui vaut son pesant d’or
Pour remettre le chien dans la position de chien soumis, on commence par 24 heures de bouderie et les quinze jours suivant, au premier contact de la journée, du retour, d’une absence courte, nous devons bouder le chient durant les 10 premières minutes, et bouder veut dire, ne pas le regarder, ne pas le toucher, ne pas lui parler, ne pas l’écouter. Et quoi qu’il arrive rester CALME. Quel est dont la raison d’un comportement aussi horrible à affliger à un chien alors qu’il n’a rien ou pas encore eu un comportement inhumain !

Tout simplement il n’est pas humain et que c’est un chien, et les chiens demandent à ce qu’on leur désigne leur place qu’ils devront occuper durant toute leur vie de bon chien à ne rien faire. Si vouslui montrez qu’il a la place d’un chien au comportement soumis alors vous aurez un chien paisible dont vous vous souviendrez toute votre vie. Mais par contre si cela ne lui a pas été démontré, alors ce chien prendra la place du chef de famille (Alpha) et dirigera celle ci. Si ce chef Alpha est de nature dominant cela ne posera pas trop de problème autre que celui des dominants, mais si ce chef n’est pas de nature dominant alors celui ci prendra la position d’Alpha avec les problèmes de dominances, mais aussi de l’anxiété, de peur, de dégradation, de fugue…

Quoi que vous fassiez, restez calme et attendez que le chien se soit calmé à son tour, en le boudant, pour commencer à vous intéresser à lui. Lorsque vous lui donnez sa nourriture, préparer la devant lui en ayant pris soin de placer un petit biscuit près du lieu de la confection du plat. Une fois fait, manger le biscuit en lui faisant croire qu’il provient de son plat. Une fois mangé, donnez-lui son plat et allez-vous-en.

Avoir des spectateurs lorsque le chien mange son plat est un privilège du chef Alpha. Vous pouvez fractionner son plat en trois ou quatre portions sur la journée. S’il n’a pas fini son plat après un quart d’heure, retirez-lui. Le lieu de son panier est important, il ne doit pas être à un endroit ou il est possible d’avoir un œil sur une grande partie des passages. Cela fait partie aussi des prérogatives du chef Alpha (point culminant).

Ne succombez pas aux demandes de votre chien, vous êtes le chef Alpha et c’est vous qui décidez de quand ou et comment !

principes de base de l’éducation canine

 

Hiérarchiser son chien, c’est avant tout lui apporter quelque chose d’incontournable.

Entre chiens, c’est toujours celui qui a le tempérament le plus dominant qui se retrouve à la place de chef. Entre un chien et son maître, la relation peut être faussée dés lors que l’animal se retrouve involontairement à la place de chef. Le chien ne comprendra pas, le cas échéant, qu’il ne puisse pas avoir toutes les prérogatives du chef de meute (certaines étant prises par le ou les maîtres) et il en découlera des problèmes comportementaux.

Tout pour le chien a une valeur hiérarchique, c’est à dire une mesure de sa place sociale : manger, se coucher, demander de l’attention, s’allier avec une personne sont des actes sociaux qui ont une valeur hiérarchique.

La hiérarchie du chien est dirigée par un mâle dominant (système patriarcal). La hiérarchie réduit les conflits puisque chacun connaît sa place.
Si le chien est devenu dominant, c’est avec l’accord inconscient du groupe familial ; c’est donc un problème du système.

C’est généralement à la puberté et à l’âge adulte, entre 6 mois et 2 ans, que la remise en question de l’autorité des propriétaires est la plus évidente, même si les racines du problème sont ancrées dans le développement du chiot.
Les situations de conflit déclencheurs sont souvent liès à l’alimentation, le sexe ou la maîtrise de l’espace (le lit ou un fauteuil, par exemple).

 

Que doit faire le propriétaire ?

Il doit interdire au chien l’accès aux privilèges des dominants et il doit se comporter lui-même comme un super-dominant en « parlant chien » sans aucune incohérence. Certains chiens demanderont, de la part de leur maître plus de signes de dominance que d’autres, à vous de le voir ou d’être aidé par une tierce personne.

Le chien ne comprend que peu de mots, c’est à vous de faire l’effort de « communiquer chien » et non à votre chien de comprendre des réactions et des sentiments humains, ce qu’il est d’ailleurs incapable de faire.

Votre chien réagit fortement au langage du corps : ton, mimiques, mouvement du corps, diamètre de vos pupilles, . . .

Votre chien ne percevra pas de longs blablas. NE JAMAIS ALLONGER LES ORDRES. Plus l’ordre est court, plus vite le chien assimilera cet ordre.

Pour se montrer dominant : ne jamais hésiter (risque d’être mal interprété), élargir les épaules (se faire plus grand, plus imposant), se porter légèrement en avant (de façon à être au-dessus

 

 

La récompense

 

Elle doit être :
– Systématique au début pour le conditionnement à la récompense.

·       Donnée immédiatement après l’acte demandé. Si vous voulez récompenser votre chien et que vous mettez deux secondes pour le faire, vous risquez de le récompenser pour un autre comportement non désiré que le chiot aurait eu le temps d’adopter. Comme par exemple les poils du dos hérissés lors du passage d’un autre chien.

Elle peut prendre plusieurs formes :
Caresses, joie, câlins, friandises, jeux. Mais elle doit être exceptionnelle cette récompense. Si vous lui donnez par exemple des croquettes déshydratées pour son repas et comme récompense ! Pourquoi voulez-vous qu’il prenne cela comme récompense étant donné qu’il en reçoit sans rien faire.

 

 

La punition 

Elle doit être :
– Simultanée et immédiate à la faute. Si vous voulez punir votre chien et que vous mettez deux secondes pour le faire, vous risquez de le punir pour un autre comportement désiré que le chiot ait eu le temps d’adopter. Comme par exemple en rentrant à la maison vous vous apercevez d’éventuels dégâts, vous punissez le chien alors qu’il est en train de vous faire la fête.

·       Systématique, pour bien faire comprendre que c’est cette fois ci et cela sera toujours comme ça les prochaines fois.

·       Désagréable, significative et proportionnée à la faute. Une punition est quelque chose de négatif pour le chien et proportionner au type de comportement non désiré. Exemple le chien ne se met pas correctement à l’assis, un NON suffit suivi d’une aide avec la main pour le positionner correctement.

 

 

Elle peut être :
– Directe : prendre le chiot par la peau du cou et associer à un NON ferme. Cela doit être bref sur moins d’une seconde.

·       Dérivée : placer des pièges et le chien se puni lui-même. Imaginer des astuces qui ne fond pas de mal au chien comme enduire le papier peint d’une laque et saupoudrer de pili-pili dans le cas d’un chien détapisseur.

·       A distance : jet d’eau, jet d’objet sans danger et de préférence sonore. En aucun cas le chien doit deviner que c’est vous qui avez déclenché ce processus. Exemple le chien abois sur le voisin, vous actionnez le pistolet à eau à l’insu du chien et vous ne vous occupez pas de l’étonnement du chien par un comportement absent de votre part.

·       La punition peut-être négative. Le chien, par exemple, ne veut pas vous donner le jouet, punition négative, vous le plantez là et vous allez vous occuper d’autre chose. Le chien s’auto puni !
Frapper un chien est une punition typiquement humaine, si malgré tout la « claque » doit partir, elle peut être donnée avec la main car le chien fera très bien la différence entre celle qui caresse et celle qui corrige à bon escient évidemment ! (A éviter le plus souvent possible. Il est préférable de punir par l’autorité d’un NON, par un artifice à distance ou la punition négative).

 

Le rappel

Les bons réflexes

·       Ne jamais hésiter à lâcher le chiot dès les premiers jours de son arrivée, ceci bien évidemment dans un endroit sans danger ! Il a un réel besoin d’exploration de son monde intérieur, son chez lui.

·       Profiter de ses retours naturels pour lui faire comprendre l’ordre. Méthode douce. L’ordre à donner est VIENS.

·       Utiliser la récompenses. Le chien ne fonctionne pas pour vos beaux yeux, mais bien pour une récompense qui peut être de la voix, de la main, par la friandise, par le jeu.

·       Adopter la posture d’appel, accroupi, bras écartés, et taper dans les mains pour l’encourager. Cela incite le contact et donne l’envie de venir vers le maître sans être distrait de tout autre chose.

·       Dès le retour récompenser le chiot et l’envoyer à nouveau jouer (balle ou ordre). Venir à son maître doit être considéré comme étant une récompense. Le fait de le renvoyer jouer, ce que l’on appel de faux rappels, le chien sait que le retour auprès de vous n’est pas forcément la fin du jeu.

·       Toujours partir en sens inverse de l’appel s’il ne revient pas de suite et beaucoup l’encourager. Si l’on va dans le sens du chien, il pensera qu’il est toujours dans la bonne direction, allez dans le sens opposé de la direction du chien avec un appel de la voix, nom du chien plus VIENS. S’il vous dépasse, recommencez immédiatement en allant dans le sens opposé du chien avec un appel de la voix, nom du chien plus VIENS. Et ainsi de suite pour avoir finalement le chien au pied.

·       Toujours le félicité au retour même s’il a mis du temps à revenir. Le chien comprendra que le retour est toujours quelque chose de bénéfique. Caresses, friandises, jeu…

·       Augmenter la difficulté du retour progressivement (distance, période de jeux avec ses congénères, enfants), on commence par un environnement pauvre en distractions et par une petite distance de 2-3 m, pour arriver progressivement à 10-15 m, et on recommence par une courte distance avec une distraction supplémentaire comme un autre chien dans les environs ou un enfant, pour arriver à le faire dans un parc.

Les interdits

·       Gronder un chiot lors du retour, même s’il vous a fait sortir de vos gonds. Rester calme et gai ! Le retour près de son maître doit être quelque chose qu’il apprécie.

·       Associer le rappel systématiquement à la fin de la ballade ou la mise de la laisse (Faites des faux rappels, rappeler le chien et renvoyez-le jouer plusieurs fois de suite. Il ne considèrera pas le rappel comme étant la fin de la promenade, la fin du jeu).

·       S’égosiller sur le chiot ou être trop présent de la voix. Garder une voix autoritaire, juste et ferme pour les ordres uniquement. Crier n’est pas du langage du chien.

·       Courir derrière lui pour l’attraper ou simplement par jeu (attention aux enfants qui ont tendance à le faire facilement), le chien pourrait comprendre que vous participez au jeu du cour après moi que je t’attrape. Comportement non désiré mais conditionner par le maître.

 

 

 

Le jeu

 

Les bons réflexes

·       Laisser le chiot en contact et jouer avec d’autres chiens dès le départ. (il considéra que la race canine est une race amie)

·       Lui apprendre à contrôler ses mâchoires, au cas ou il mordille associer à un NON en le soulevant légèrement par la peau du cou, le reposer et cesser le jeu. (Le chiot doit comprendre la limite entre le jeu et l’agression).

·       S’il insiste glisser votre pouce dans la gueule du chiot, en tirant la lèvre sur ses dents au moment ou il serre appuyer la lèvre avec votre pouce et associer un NON ferme.

·       Appliquer cette attitude de la part de tous les membres de la famille. Uniformisez la réglementation de l’éducation du chien par un comportement identique à tous les membres de la famille. Un chien demande à avoir une réglementation identique par tous et ce tous les jours sous peine d’avoir des comportements non désirés.

 

Les interdits

·       Laisser le chiot mordiller trop fortement, c’est un chiot mais il doit apprendre. Il doit être maître de sa mâchoire pour être sociable avec vous et ses congénères.

·       Pratiquer les jeux de traction. Cela développe des troubles de comportements. Ne donne pas au rapporte par exemple.

·       Accepter les tiraillements de vos habits. Il cherche par tous les moyens à attirer votre attention sur lui pour le jeu. Ce n’est pas lui qui décide mais bien vous.

·       Favoriser votre soumission, ne jamais vous placer sous le chiot, pas de pattes sur les genoux, les avants- bras, les mains ou les épaules. Votre position hiérarchique doit être établie dès le début et respectée

 

La marche en laisse

Les bons réflexes

·       Maintenir l’attention du chiot, être très attentif pour le chiot, encourager et le féliciter quand il marche à votre hauteur. (Conditionnement par la récompense).

·       Toujours le tenir à gauche pour avoir la main droite de libre, marche à droite pour les croisements chien contre chien.

·       Effectuer un coup de laisse bref et sec quand le chiot tente de vous dépasser et féliciter à nouveau dès qu’il se trouve à votre hauteur (punition négative et conditionnement).

Les interdits

·       Garder la laisse tendue et de la « pression » dans la laisse. (Développe le stress et l’anxiété du chien, il doit pouvoir se tromper pour pouvoir à notre tour le corrigé).

·       Laisser un chiot mordiller la laisse.

 

Les autres interdits comportementaux

·       Laisser un chien « gagner » si un exercice n’est pas réussit. Si le chien se bloque toujours reprendre et finir la séance éducative par un exercice facile à réussir (Finir sur du positif).

·       Emmener un chiot aux feux d’artifices (Conditionnement à l’anxiété au bruit inconnu).

·       Tolérer que le chiot sorte du véhicule sans ordre (Autorité du maître et sécurité du chien).

·       Tolérer que le chiot traverse une route sans s’asseoir et ou sans ordre (Lui montrer qu’il y a un obstacle, un danger).

·       Tolérer la présence d’un chiot dans la chambre à coucher (A chacun sa place !)

·       Les femelles en périodes ne doivent pas être caressées ou très peu et surtout pas sous le ventre. Ne pas leur laisser des jouets, éviter les câlins trop affectifs, retirer les couvertures ou tapis afin de ne pas déclencher d’éventuelles grossesses nerveuses.

 

 

Les absences du maitre

 
Les bons réflexes

·       Ignorer le chiot lors des minutes qui précèdent votre départ (Ne pas attirer l’attention du chiot sur le fait que vous allez partir).

·       Laisser, dès les premiers jours dans le contexte horaire d’absence souhaité. Ne pas prendre des congés. Il doit pouvoir accepter de rester 1 heure voir plusieurs heures seules. Un scénario qui doit être compris comme étant normal dans sa vie de tous les jours.

·       Partir normalement sans se cacher ni s’adresser au chien pour ne pas l’alarmer d’un départ. Attention à votre scénario de départ, il faut régulièrement changer vos habitudes de départ.

·       Laisser une source sonore ou lumineuse (Il se sentira moins seul).

·       Ignorer le chiot lorsqu’il s’agite à votre retour : sauts, aboiements, fêtes, etc. le chiot et le chien doit comprendre que ce n’est qu’une fois calme que l’on s’intéresse à lui. Dans le cas contraire, il risquerait d’accueillir les gens en sautant sur eux.

·       Caresser le chiot dès qu’il retrouve son calme (Le féliciter pour son comportement).

·       En cas de dégâts : nettoyer en dehors de sa présence, laisser « traîner » volontairement un petit peu des dégâts et le réprimander si d’aventure il essaye de s’y intéresser. Ensuite finir le rangement en dehors de sa présence. Sa maman nettoyait les besoins de ses chiots en les ingurgitant. A vous de déprogrammer ce comportement non désiré en le félicitant lors des besoins en extérieur.

Les interdits

 

·       Enfermer le chiot dans un espace inhabituel (Risque d’anxiété dans un environnement inconnu).

·       En cas de dégâts : NE PAS le réprimander à votre retour. Le chiot ou le chien ne comprendra pas que c’est à cause des dégâts qu’il se fait réprimander mais parce qu’il fait la fête au retour de son maître. Risque d’anxiété de retour de son maître et de faire pipi pour le saluer.


 

Les soins

L’hygiène

Pour les bains : utilisez uniquement des shampooings pour chien.

Vérifiez l’état des ongles régulièrement pour les chiens qui ne font pas beaucoup d’exercice.
Les yeux et les oreilles doivent aussi être nettoyés à l’aide d’un coton et d’un lait spécial.

L’hygiène

Pour les bains : utilisez uniquement des shampooings pour chien.
Vérifiez l’état des ongles régulièrement pour les chiens qui ne font pas beaucoup d’exercice.
Les yeux et les oreilles doivent aussi être nettoyés à l’aide d’un coton et d’un lait spécial.

 

Les parasites

Contre les parasites internes.

Il est nécessaire de vermifuger votre chiot tous les mois, jusqu’à l’âge de 6 mois.
Vous trouverez des vermifuges chez le vétérinaire, ils sont à donner en fonction du poids de votre chiot.
Prenez de préférence les vermifuges en solution buvable, c’est bien plus facile que les comprimés à avaler.

 

 

Contre les parasites externes (puces etc.).

Utilisez de préférence les produits achetés en pharmacie, plus coûteux mais bien plus efficace que ceux achetés en grande surface, surtout pour les chiots.

Les vaccins

En règle générale, le chiot reçoit une primo – vaccination vers l’ âge de 2 mois, suivie d’un rappel à 3 mois.
Ensuite il sera nécessaire de faire un rappel tous les ans.
Mais le protocole de vaccination peut varier en fonction du type de vaccin utilisé, de la région et de la législation en vigueur. Par exemple, dans certaines régions le vaccin contre la rage est obligatoire.

 

 

 

Les points généraux signalant une mauvaise santé

·       Manque d’appétit (les bulldog anglais sont généralement très voraces).
– Vomissement et / ou diarrhée même après 24 heures de diète.
– Ecoulement du nez et des yeux.
– Température rectale élevée (supérieure à 39°C pour les chiots et supérieure à 37.5 / 38.5 °C pour les adultes).
– Fatigue, refus de jouer.

 

Les points généraux signalant une bonne santé
– Chien attentif et vif.
– Bon appétit.
– Dents propres, gencives roses, haleine sans mauvaise odeur.
– Yeux sans rougeur ni écoulement.
– Oreille propre.
– Peau et poil propre sans irritation.
– Respiration normale.
– Anus propre.
– Selles moulées, sans trace de sang.
– Allure générale souple et dynamique.

Les sorties

Oui le bulldog anglais adore faire la sieste sur son coussin mais il est primordial pour sa santé de le sortir tous les jours !
Les balades (plus ou moins courtes en fonction du temps) développent sa musculature et font de lui un chien sociable et équilibré.
Attention : un ennemi redoutable du bulldog est la chaleur ! Surtout ne jamais lui faire faire d’exercice sous un soleil de plomb, cela pourrait lui être fatal.
Les chiots ont du mal à se retenir longtemps, il faut donc les sortir souvent. Pour les adultes, 2 à 3 sorties par jours peuvent suffire.

Quand la chaleur est trop forte, gardez toujours votre bulldog au frais

Le Bulldog a 2 ennemis : l’humidité et les courants d’air. Aussi il faut faire attention aux variations de températures si votre chien vit à l’intérieur de la maison.

Il est nécessaire de vermifuger votre chiot tous les mois, jusqu’à l’âge de 6 mois.
Vous trouverez des vermifuges chez le vétérinaire, ils sont à donner en fonction du poids de votre chiot.
Prenez de préférence les vermifuges en solution buvable, c’est bien plus facile que les comprimés à avaler.

 

 

Contre les parasites externes (puces etc.).

Utilisez de préférence les produits achetés en pharmacie, plus coûteux mais bien plus efficace que ceux achetés en grande surface, surtout pour les chiots.

Les vaccins

En règle générale, le chiot reçoit une primo – vaccination vers l’ âge de 2 mois, suivie d’un rappel à 3 mois.
Ensuite il sera nécessaire de faire un rappel tous les ans.
Mais le protocole de vaccination peut varier en fonction du type de vaccin utilisé, de la région et de la législation en vigueur. Par exemple, dans certaines régions le vaccin contre la rage est obligatoire.

 

Les points généraux signalant une mauvaise santé

·       Manque d’appétit (les bulldog anglais sont généralement très voraces).
– Vomissement et / ou diarrhée même après 24 heures de diète.
– Ecoulement du nez et des yeux.
– Température rectale élevée (supérieure à 39°C pour les chiots et supérieure à 37.5 / 38.5 °C pour les adultes).
– Fatigue, refus de jouer.

 

Les points généraux signalant une bonne santé
– Chien attentif et vif.
– Bon appétit.
– Dents propres, gencives roses, haleine sans mauvaise odeur.
– Yeux sans rougeur ni écoulement.
– Oreille propre.
– Peau et poil propre sans irritation.
– Respiration normale.
– Anus propre.
– Selles moulées, sans trace de sang.
– Allure générale souple et dynamique.

Les sorties

Oui le bulldog anglais adore faire la sieste sur son coussin mais il est primordial pour sa santé de le sortir tous les jours !
Les balades (plus ou moins courtes en fonction du temps) développent sa musculature et font de lui un chien sociable et équilibré.
Attention : un ennemi redoutable du bulldog est la chaleur ! Surtout ne jamais lui faire faire d’exercice sous un soleil de plomb, cela pourrait lui être fatal.
Les chiots ont du mal à se retenir longtemps, il faut donc les sortir souvent. Pour les adultes, 2 à 3 sorties par jours peuvent suffire.

Quand la chaleur est trop forte, gardez toujours votre bulldog au frais

Le Bulldog a 2 ennemis : l’humidité et les courants d’air. Aussi il faut faire attention aux variations de températures si votre chien vit à l’intérieur de la maison.


Combat

 


 Action de deux adversaires qui se battent.

Combat (…) différent (différend) qui se vuide (vide) par la voye des armes (…) Se dit aussi des animaux (…) Les combats de gladiateurs étoient de cruels spectacles qui divertissoient les Payens (FURETIÈRE, Dictionnaire universel, 1690).

 

·       De tous temps, les chiens ont combattu dans l’arène ou la fosse pour le plaisir de l’homme, comme des gladiateurs, contre le taureau, le loup, l’ours, le lion, le singe, le blaireau, un nain armé d’un gourdin (en Angleterre) ou contre leurs congénères*.

·       Le combat n’est pas une utilisation naturelle. Le chien est alors dévoyé par l’homme. Il est entraîné, maltraité, parfois drogué.
Avant les combats, j’ajoute à la nourriture de la cocaïne… («  Chiens mortels ! « , propos recueillis par Omar GUENDOUZ, Entrevue, octobre 1993, pp. 49-50).

·       Le pays des combats fut la Grande-Bretagne, jusqu’à leur interdiction totale en 1835. En France, des combats se sont déroulés jusqu’au début du siècle dans le sud-ouest (contre l’ours, le loup et contre d’autres chiens – dogues et bouledogues) à Paris et également dans le nord.

·       Les combats reprendraient dans le nord de l’Angleterre, sous le manteau. Ils sont organisés un peu partout aux U.S.A. (selon SEMENCIC, The World of Fighting Dogs, T.F.H. 1984), au Japon et même en Europe.
Les combats de chiens sont toujours prisés en Russie. Bien qu’illégal, ce «  sport «  a ses adeptes, notamment à Moscou où des affrontements sont organisés chaque semaine (…). Les paris peuvent aller jusqu’à 1000 dollars («  Combat à la russe « , le Figaro, vendredi 15 mars 1996, p. 9).

Chiens de combat : il n’existe pas, à proprement parler, de type morphologique de chiens de combat. Pourtant, comme le lutteur doit être très stable, il importe que le centre* de gravité soit bas (d’où les membres forts mais relativement courts, le tronc puissant). L’équilibre est primordial : un chien renversé est un chien battu. Enfin, la peau lâche est la meilleure des protections.

·       On a recherché la force et le courage par le Bouledogue, le Bulldog, le dogue* et les molosses* en général, la vitesse et le mordant* par les terriers.

·       Selon SEMENCIC (op. cit.), les chiens de combat actuels aux U.S.A. sont l’Akita (Spitz), le Tosa (molosse japonais), l’American Staffordshire Terrier, le Staffordshire Terrier (anglais), le Dogue de Bordeaux, le Mâtin Napolitain, le Shar-Pei, différents terriers comme le Kerry Blue, le Terrier Irlandais, le Bedlington, le Terrier de Manchester, le Bandog (type ancien de molosse ainsi appelé parce qu’il était enchaîné), le Bulldog «  ancestral «  (type ancien appelé «  Olde Bulldogge « ) et deux créations récentes : l’American Pit Bull Dog (peu connu) et le déjà trop fameux American Pit Bull Terrier (ces quatre derniers chiens n’étant pas reconnus par l’American Kennel Club ni par la F.C.I.). N.B. «  Pit «  étant la fosse, l’arène où se déroulaient les combats au xixe siècle, on peut traduire «  Pit Bull Terrier «  par «  Bull-terrier de combat « .


M. MICHEL, Président de la S.C.C. a rappelé que le Pit Bull Terrier ne relève en rien de la Société Centrale Canine puisqu’il n’est pas un chien de race.
Le Pit Bull Terrier américain est sans conteste le chien de combat le plus efficace que l’homme ait jamais produit (SEMENCIC, op. cit., p. 131).

Mais tous les combats de Bouledogues étaient «  à fond et tout bon «  selon la pittoresque expression, tandis que pour nos dogues (de Bordeaux) il y avait un règlement (G. TRIQUET, le Dogue de Bordeaux, p. 71).
Aucun chien n’endure aussi facilement que lui (le «  Bulldog « ) la fatigue et dans ses combats avec les renards, les blaireaux ou tout autre adversaire, il semble insensible à la douleur (GAYOT, le Chien, p. 187).

Avant le combat, on observe le comportement de menace : oreilles couchées, poil hérissé, lèvres légèrement puis fortement retroussées, démarche un peu raide, les membres tendus chez certains chiens, position à ras de terre, au contraire, chez d’autres comme le Bulldog, mouvement de la tête vers l’extérieur comme pour offrir le cou et provoquer l’adversaire, queue dressée, raide. Le chien qui aboie n’est pas prêt à l’attaque. Il fait face. Les oreilles sont dressées. Le chien attaque comme l’éclair, en venant de côté ou de trois quarts, rarement de face. Les attaques se font au cou, à l’oreille, à la joue (très fréquent), aux antérieurs, à la gorge si l’adversaire est renversé, gueule dans gueule si l’attaque a eu lieu de face. Certains chiens mordent et lâchent la prise rapidement. D’autres (et pas seulement les molosses) restent «  accrochés « . Le Bulldog, le Dogue de Bordeaux mordent «  à fond de gueule « , ne lâchent pas et combattent, en général, en silence.

 

Certains chiens rompent le combat. Le Boxer, même en état d’infériorité, revient à la charge. Les molosses attaquent fréquemment par le travers, passent un antérieur au-dessus du dos de l’adversaire et essaient de broyer la nuque. Ils savent utiliser leur poids et poussent pour renverser.

Le comportement de menace n’existe plus chez les chiens qui combattent régulièrement pour la folie et la cruauté de leur maître. L’attaque est directe. Ils peuvent lutter debout sur leurs membres postérieurs, les antérieurs passés au niveau des épaules de l’adversaire. Le chien de combat ne respecte plus les «  règles «  comportementales selon lesquelles certaines postures ou la fuite arrêtent le combat.
Chez les animaux, le combat intra-spécifique authentique est un phénomène très rare (HEYMER, Vocabulaire éthologique, P.U.F., p. 41).

Le responsable est donc l’homme qui sélectionne et entraîne afin de créer des chiens dangereux. Faut-il interdire certaines races comme on l’a fait en Allemagne pour des molossoïdes (jamais allemands) ou dans la région parisienne ? Il faut se défier de l’amalgame.

 

·       La croyance qu’un chien agressif envers ses congénères attaquera les hommes un jour ou l’autre (selon le proverbe «  qui vole un œuf vole un bœuf « ) est erronée. Les anciens chiens de combat sont devenus pacifiques. Ce ne sont pas les chiens de combat qu’il faut interdire mais les combats de chiens.

·       Au Japon, le chien de combat par excellence, le Tosa, est respecté en tant que «  Monument historique vivant «  (non officiellement).

Il n’a pas en France d’interdiction écrite des combats de chiens mais la loi GRAMMONT du 2 juillet 1850 réprime les mauvais traitements et les actes de cruauté envers les animaux (TRIQUET, la Saga du Dogue de Bordeaux, tome 1, p. 152).

N.B. Cette loi n’a pas empêché les combats de se dérouler dans le sud-ouest de la France jusqu’en 1914 environ.

 

·       Un présumé organisateur de combats est poursuivi par la police. Le ministère public a requis une peine de prison (…) «  Ces combats ne sont plus un épiphénomène ; nous avons affaire à des réseaux structurés (« Combats de Pit-bulls « , Sud-ouest, jeudi 19 février 1998).

·       «  Un Bouledogue doit rester constamment attaché et muselé, qu’il se trouve à l’intérieur d’un appartement, d’une cour ou d’un jardin privé à Paris «  (Ordonnance de police du 28 février 1843). Un tel ostracisme pour les Bouledogues relève (déjà) du délit de faciès.

 

 

D’où ca vient il donc ?

Cet ancien combattant de taureaux, plein de courage et de pugnacité – deux qualités que, les éleveurs se sont efforcés de mettre en valeur – , est devenu le symbole de la nation britannique.

Son nom nous indique que ce chien, avant de devenir l’inséparable compagnon de John Bull, fut chien de taureau, selon la tradition, fort ancienne, qui avait pour but premier l’amélioration de la qualité de la viande, les chevillards s’étant rendu compte que cette dernière était plus tendre et plus savoureuse si on avait fait courir le taureau avant de l’abattre. A cette fin, les bouchers utilisaient de forts mâtins, des chiens assez courageux pour s’opposer aux taureaux, et, en Grande-Bretagne, ce rôle fut dévolu aux ancêtres du Mastiff.

Les origines du Mastiff divisent les cynophiles. Certains d’entre-eux pensent que les Phéniciens et les Romains l’auraient implanté en Grande-Bretagne lors de leur avancé en Europe de Nord… Si cette hypothèse peut paraître vraie, il faut admettre qu’elle s’oppose aux dires même de César, inscrits dans ses Commentaires, à propos de la conquête de la Bretagne (Grande-Bretagne), où il précise que des Molosses celtes avaient été lancés à l’assaut des légions romaines et avaient largement contribué à semer la panique dans leurs rangs.

Il est donc plus probable que de tels Molosses existaient déjà en Grande-Bretagne – et ce dès l’expansion celtique – et que les romains les importèrent pour les faire combattre dans les cirques. Cette explication est d’autant plus plausible que le chroniqueur romain Gratius Faliscus indique, en l’an 8 avant J.C, que leurs pugnaces d’Epire avaient été spécialement amenés en Grande-Bretagne pour être confrontés aux Molosses de Cornwall (Cornouailles)… les Molosses de Cornwall en sortirent toujours victorieux.

Il faut savoir en outre que les tribus celtes qui dévastèrent les cités grecques et romaines avaient été aidées par des chiens au gabarit imposant. Au musée de Copenhague, sont exposées des très belles pièces de l’art celtique où l’on trouve notamment des chaudrons sur lesquels sont représentés des Molosses à l’aspect monstrueux…

Quoi qu’il en soit, les affrontements entre taureaux et chiens se transformèrent bien vite au Moyen Age en un divertissement des plus excitants, à telle enseigne qu’ils furent élevés au rang d’épreuves sportives. Toutefois, dès cette époque, la noblesse allait se réserver l’exclusivité de l’usage du Mastiff, les « Lois de la Forêt » dictées en 1272 prévoyant même l’amputation de trois doigts des pattes de devant de tous les mâtins de forte corpulence appartenant aux vilains… Dès lors, tous ceux qui n’avaient pas l’honneur d’appartenir aux classes élevées britanniques n’avaient plus d’autre solutions, pour continuer des bull baitings, que d’employer des chiens de taille plus petite, mais non moins combattive pour cela : de cette initiative naquit le Bulldog !

 

 

Ainsi, Edouard de Langley (1344-1412), officier du roi Henry IV et chargé « des ours, des taureaux et des Mastiffs », signale dans le Mayster of Game un « Mastiff de deuxième catégorie » tacheté, aux oreilles pendantes et aux yeux petits, qui avait la réputation de ne jamais lâcher la bête coiffée par lui. Un animal qui annonçait en fait le BullDog.

Dès le début du XVIe siècle, on mentionne les exploits du Bull-Dog – chien plein d’audace – , tandis qu’en 1586 Willy Harrison dit du Band-Dog que c’était « un chien au corps puissant, à la figure sanguinaire et effrayante, au caractère bizarre, entêté, [et que] quatre chiens suffisaient pour liquider un ours puissant ». Quelle que soient les dénominations de l’époque, l’existence du BullDog au XVIe siècle ne fait donc plus de doute – un animal dont le rôle essentiel est de combattre les animaux les plus divers.

Ce n’est qu’en 1632, toutefois, qu’apparaît pour la première fois le terme de BullDog.

Un certain Preston Eaton, établi à Saint-Sebastien en Espagne, demande par courrier à son ami de Londres, Georges Willighan, qu’il lui fasse parvenir « un Mastiff et deux gros BullDogs », afin de comparer les exploits des chiens anglais à ceux des fameux Dogues de Burgos, eux aussi combattants valeureux des taureaux.

 

Les combats d’animaux sont en fait devenus une véritable institution sous le règne d’Elisabeth Ire (1558-1603). La souveraine avait d’ailleurs fait du mardi le jour consacré à ces festivités et ne manquait aucune occasion d’aller encourager chaque semaine ses Mastiffs aux prises avec des taureaux, des ours, des lions et autres fauves.

Ces affrontements une fois étendus en angleterre furent réglementés comme suit :

Le taureau était attaché par un lourd collier en cuir et une chaîne d’environ 5 mètres à un anneau fixé à un pieu. Une fois que le taureau s’était familiarisé avec le cercle à l’intérieur duquel il pouvait évoluer, on donnait le signal de la lutte.

Le “ Bullot ”, propriétaire du taureau, acceptait de faire combattre sa bête pour une somme allant de 6 pennies à 5 shillings.

Les chiens, eux, un par un, étaient libres et s’efforçaient de saisir la truffe ou le cou du taureau.

Celui-ci baissait la tête, empalait et projetait tout ce qui passait à sa portée, ce qui conduisit les chiens à s’approcher en rampant.

Quand cette ruse échouait ou que le chien était trop lent ou malade, il était envoyé sans peine à 10 ou 20 mètres, leurs propriétaires s’efforçant de les rattraper au vol en les recevant sur les tabliers de cuir typiques des bouchers ou bien en accompagnant la chute au sol avec une tige de bambou placée sous le corps de l’animal pour ne pas qu’ils se blessent d’avantage…

Une fois le cou du taureau saisi dans ses mâchoires, le chien ne devait plus le lâcher ; d’où le prognathisme des Bulldogs qui permettait de respirer tout en gardant la prise.

Le gagnant était celui qui parvenait à terrasser le taureau.

Le courage de ces chiens était réellement incroyable à tel point que certains propriétaires poussaient leurs chiens mortellement blessés dans un dernier assaut avant de s’effondrer, éventré…

 

Ces combats ne font toutefois plus l’unanimité. Si, pour Cromwell, il s’agit d’une « douce et réconfortante récréation destinée au divertissement d’un peuple paisible », pour Samuel Pepys, rédacteur de 1660 à 1669 d’un journal sur la vie londonienne, « c’est un plaisir brutal et dégoûtant ». Si bien que, peu à peu et quoique leur chien national suscite de la fierté chez certains, tel le poète Christopher Smart selon qui « de tous les chiens […ils] sont les meilleurs », le BullDog est de plus en plus honni d’une partie de la population britannique.

Un journaliste du British Field Sport va jusqu’à écrire en 1818 quue ce chien est « consacré uniquement aux fins les plus barbares et les plus détestables, qu’il est la honte de son espèce, que l’on ne peut invoquer son utilité son humanité, ni même son bon sens, en un mot que la disparition de la race est à souhaiter ».

 

 

Petit clin d’oeil : ceci est quasiment un sujet d’actualité ! Pensez aux PittBull, Rottweiller,…, qui menacent d’être éliminés du territoire français pour la seule raison qu’ils ont la malchance d’avoir des maîtres « non recommandables » aux yeux de la loi…Faut-il punir une race sous-prétexte qu’une poignée d’individus utilise cette race à des fins détestables… ? Le débat qui s’anime en France sur l’interdiction du PittBull est, comme vous pouvez le constater, du déjà vu !! Par contre, les anglais ont sans doute été plus intelligents car ils se sont contentés non pas d’interdire le chien mais son dressage au combat…  

En 1835, le Parlement Britannique interdit donc le bull baiting, et, même si ce sport ne disparaît pas complètement des comtés les plus éloignés de Londres avant la fin du XIXe siècle, l’élevage du BullDog est petit à petit abandonné. Ce n’est que dans les combats entre chiens – eux aussi interdits mais qui peuvent plus facilement se dérouler dans des arrières-cours de pubs, des granges ou des caves privées – que certains sujets sont reconvertis. Mais ils se montrent peu adaptés à ce « genre de sport »; sans que leur agressivité et leur courage ne soient en cause, on eur reproche de ne pas être assez spectaculaires et on leur préfère les Bull-Terriers issus de BullDogs et de Terriers.

Au milieu du XIXe siècle, le BullDog était en voie de disparition et, en 1859, la race était absente de la première exposition canine. Ce n’est qu’à l’exposition de Birmingham, l’année suivante, puis à celles de de Sheffield et de Londres, que des sujets furent présentés pour la première fois. Ce fut là une grande victoire, qui poussa quelques éleveurs et amateurs de BullDogs à fonder un club, en 1864. Sous le pseudonyme de « PHILO KUON » (l’Ami du chien), ils rédigèrent un standard qui fut publié l’année suivante par le trésorier du Club, Sam Wickens.

Si le standard décrivait à l’évidence un BullDog de cette époque, c’est-à-dire un animal large et compact assez proche du Boxer, il est tout aussi certain que les rédacteurs avaient comme idéal un animal assez différent. Dès lors, les éleveurs, qui n’avaient pas connu les anciens de combat et qui suivaient à la lettre le standard, allaient s’orienter vers un autre type de chien, plus bas sur pattes, encore plus compact, plus court, à la tête plus massive et au museau effacé. Cette transformation fut au coeur d’un long débat, qui n’est d’ailleurs toujours pas clos.

C’est ainsi qu’en 1893, dans son ouvrage déterminant Non-Sporting Dogs, Rawdon Lee écrivait : « Le temps peut malmener terriblement les monuments historiques, mais jamais encore il n’avait avili quelquechose d’une façon aussi burlesque que notre symbole national : le BullDog britannique.

Sélectionnés dans un but précis (aujourd’hui supprimé depuis longtemps), les sujets actuels sont le résultat d’une sélection portant sur des choses qu’on ne trouve chez aucun autre chien. Rien ne corrobore l’affirmation selon laquelle ils sont élevés aujourd’hui tels qu’ils se présentaient il y a 60 ans ».

 

Que reprochait-on donc aux premiers éleveurs pour qu’ils soient comparés à de vulgaires vandales ?

Tout simplement de faire de ce chien pas comme les autres le contraire de tous les chiens. Autrement dit, de fabriquer un monstre destiné à personnifer courage et puissance, mais soufflant et râlant dès qu’il devait fournir le moindre effort. Et il est vrai que le danger d’en faire un infirme, en le voulant toujours plus typique, plane sans cesse sur ce chien.

Mais c’est peut-être également cela qui passionne les éleveurs : arriver à produire un animal aussi large, massif et court que possible sans trop sacrifier à sa santé.


 

Pour avoir une idée de ce qu’était le Bulldog en 1865, trente ans après l’interdiction des combats contre les taureaux et alors q’un petit nombre d’amateurs s’efforçaient de sauver la race, rien ne peut remplacer le préambule du premier standard, rédigé par plusieurs membres du premier club de la race, qui avait pris pour pseudonyme « PHILO KUON », c’est-à-dire « l’Ami du chien » :

« Le Bulldog Anglais est un animal majestueux et ancien, très rare, fort calomnié et, en règle générale, bien peu compris. S’il est traité avec bonté, si l’on s’occupe beaucoup de lui et s’il est souvent en compagnie de son maître, c’est un chien docile et calme. Mais lorsqu’il est attaché et négligé, il devient moins sociable et moins docile, et si on le provoque ou si on le pousse à bout, c’est un animal des plus dangereux. Excellent gardien, chien d’eau extraordinaire, il est également très précieux dans les croisements avec les Terriers, les Pointers, les Hounds et les Lévriers, etc…, auxquels il transmet courage et endurance. C’est le plus téméraire et résolu des animaux. Le coq de combat est un oiseau courageux mais qui ne s’attaquera qu’à des oiseaux de sa propre espèce. En revanche, il n’y a rien qu’un bon Bulldog refuse de combattre; toujours brave et impassible, avec un incomparable courage, il ne se rend qu’en y laissant la vie. Ce noble animal dégénère à l’étranger; en vérité, c’est un animal national qui s’identifie parfaitement à la vieille Angleterre – et c’est un chien dont les Anglais sont fiers. »

Le Bulldog Club ainsi que son standard furent les premiers du genre à avoir vu le jour.

 

Cependant, explique Marjorie Barnard dans son ouvrage The Bulldog, « le Club ne réussit jamais à organiser une exposition », ce qui laisse penser que le nombre de chiens en vie à l’époque devait être faible… Toujours selon cet auteur, qui fait autorité sur l’histoire de la race, il fallut attendre l’importation de « Bulldogs espagnols » (des chiens de 45 kg à qui l’on demandait de tirer les charettes des laitiers lodoniens) pour que les passionnés du Bulldog Anglais se décident à le sauver.

En mars 1875, le Bulldog Club fut recrée sur les bases de l’association primitive et le standard revu et corrigé.

 

Les Bull Baitings, qui connurent un très grand succès populaire outre-Manche jusqu’au milieu du XIXe siècle, furent l’occasion révée pour les Bulldogs (dont nous voyons ci-contre deux très beaux sujets, Champion British Monarch et Champion Dryad) de montrer toute leur force.

 

precautions a prendre contre le coup de chaleur

Si vous éprouvez du plaisir à vous faire dorer sous les chauds rayons du soleil, il n’en n’est pas de même pour votre petit compagnon à 4 pattes.

Les chiens ne sont pas équipés pour tolérer la chaleur. Les chiens ne transpirent pas sauf légèrement entre les doigts des pattes et ils utilisent seulement leur souffle pour maintenir la température de leur corps. Aussitôt que la température extérieur atteint la température du corps de l’animal soit 97F ou 37c,

le halètement ne suffit plus, pour qu’il maintienne sa température intérieur. Donc l’animal surchauffera plus rapidement, lors des chaudes journées de l’été.

Les chiens qui surchauffent, apparaîtront inconfortables et commenceront à baver. S’il n’arrive pas à se refroidir, le coup de chaleur peut alors se produire. Rendu à ce point, le chien est ainsi en surchauffe et ses organes internes pourraient faillir et causé la mort.Vous pouvez prévenir le coup de chaleur en:

Vous assurant que votre animal familier reste toujours au frais.

Fournissez un coin ou il pourra se protéger du soleil par temps chaud.

Si possible, gardez les à l’intérieur de la maison et/ou à l’air conditionné.

Laissez votre chien à la maison quand vous décidez de passer la journée à la plage sauf si vous pouvez le garder à l’ombre avec beaucoup d’eau fraîche.

Évitez de l’attacher sous un arbre sans supervision. L’ombre de l’arbre disparaîtra ou se déplacera avec les mouvements rapide du soleil.

Surtout ne le laisser jamais seul dans une voiture garée même si l’air conditionné fonctionne.

Un bri de moteur pourra survenir et votre chien pourrait attrapé un coup de chaleur en moins de 5 minutes. Dans certains pays comme le Canada et les États Unis les piétons qui sont témoins d’un tel geste, ont le droit de casser les vitres de la voiture pour libérer l’animal. Vous vous retrouverez avec une réparation et contravention pour cruauté animal. Une voiture garée même à l’ombre avec les vitres partiellement ouvertes, peu devenir une vrai chaudière. La température de l’habitacle peu augmenté facilement de 20 degré centigrade au dessus de la température extérieur. La chaleur du moteur ainsi que le pavé chaud environnant, contribueront à faire réchauffé la cabine. Donc s’il fait 35c à l’extérieur, dans votre voiture la température peu facilement atteindre les 55c en quelques minutes. Aucun chien ne peut résister à cette chaleur et difficilement les humains.

Les chiens devraient avoir l’accès à de l’eau fraîche en tout temps. Un chien en promenade devrait être capable de se reposer et de l’eau fraîche devrait lui être offerte chaque 15 minutes.

Les chiens n’ont pas le sens commun de s’arrêter d’eux même quand vous vous déplacez. Même s’ils ont chauds,

ils courront à votre coté jusqu’à ce qu’ils tombent par terre d’un coup de chaleur. Vous serez celui qui dirigera l’activité et arrêtera au besoin. C’est aussi vrai pour les chiens qui jouent avec leurs propriétaires et amis. Assurez-vous de limiter le chien.

Jouez quand la température est plus fraîche le jour. Regardez votre chien pour les signes de fatigue et surchauffe pour prévenir le coup de chaleur. Ne

permettez pas à vos enfants de jouer dans la chaleur du jour avec le chien, sans surveillance adulte. Les enfants ne sont habituellement pas capable de savoir si le chien est en état de surchauffe.

 

 

 

 

 

Que faire en cas de coup de chaleur ???

Comme pour les  autres maladies, le coup de chaleur est plus facile à prévenir qu’à guérir.

Si vous voyez votre chien baver, s’essouffler à l’excès, ou semble inquiet ou fatigué, il peut être en surchauffe.

Quand le chien devient en surchauffe les symptôme deviennent de plus en plus apparents. Ceux-ci incluent un rythme cardiaque élevé, nez, pattes et oreilles, sont chaudes au toucher, diarrhée, et il aura la langue qui enfle. Si votre chien montre des signes de coup de chaleur, arrêtez immédiatement tout l’effort, offrez lui de l’eau fraîche, et trouvez un coin frais pour qu’il se repose.

Si n’est pas traité immédiatement, un animal qui est en surchauffe pourra souffrir du coup de chaleur. Un chien avec un coup de chaleur peu facilement tomber dans un coma et en mourir en quelques minutes seulement.

Le coup de chaleur doit être traité immédiatement. c’est vraiment un état d’urgence!

Arrêtez immédiatement votre activité et déplacez le à l’ombre.

Offrez lui de petite quantité d’eau froide s’il est conscient et peut avaler.

N’essayez pas de forcer le chien pour boire ni lui donner de l’eau s’il est inconscient.

Aspergez le corps du chien avec l’eau fraîche et mettez des paquets ou sacs de glace autour du corps et de la tête.
Enveloppez les sacs de glace ou paquets dans des serviettes afin que la glace ne touche pas directement le corps de l’animal.
Ne placez pas la glace directement sur lui. En la plaçant directement sur lui, cela aurait pour effet de confondre le thermostat interne du chien et de retarder le refroidissement.

Une fois que le traitement initial est complété, le chien doit être amené chez le vétérinaire. L’urgence en soin vétérinaire est nécessaire pour la poursuivre récupération. Garder le chien au frais, bien reposé avec suffisamment d’eau fraîche, vous aidera à prévenir ce genre de situation.

Ainsi, la prochaine fois vous décidez de partir en  pique-nique pour la journée et d’amener le chien, ne faites pas que l’attacher  à la table en le laissant seul. Votre chien aussi est un membre de votre famille. Assurez-vous qu’il ai de l’ombre, eau froide, une occasion de s’exercer, de la nourriture adéquate, et qu’il puisse passé beaucoup de temps avec vous. En faisant cela tout le monde aura un été agréable.

 

histoire des molosses

Les premiers molosses sont apparus il y a 6000 ans environs. On parle du Molosse des Sumériens, du Matin Tibétain, du Molosse de l’Épire.

 

L’introduction de tels chiens sur le continent européen serait Œuvre des Phéniciens en exerçant un commerce de ce genre d’animaux.
Des croisements ont alors eu lieu entre ces molosses et les chiens originaires des pays européens.
Le but de ces croisements étaient de créer et de développer des animaux alliant le courage, la férocité et la puissance et que l’homme puisse maîtriser.

On prétend que les premiers combats entre des animaux seraient apparus pendant la civilisation Romaine. Les Romains importèrent énormément de molosses de diverses régions afin de les faire combattre dans les arènes. Ces combats se multiplièrent et se développèrent au fil des siècles en Europe.

En 1600, le Bulldog fait son apparition, spécialement pour lutter contre les taureaux.

 

En 1835, une loi anglaise interdit tous les combats d’animaux sur son territoire; ce qui entraîna l’émergence des combats clandestins. Ces combats clandestins contre les taureaux étant de plus en plus difficile à organiser dès la fin du 19ème siècle, des combats entre chiens virent le jour (dogs fightings). Les chiens, issus du croisement entre le Bulldog et les Terriers, se révélèrent être de terribles combattants possédant une insensibilité extrême à la douleur.

On les nomma Bull and Terriers. Ces chiens furent, à leur tour, croisés avec d’autres races comme les Mastiffs ou les Pointers afin d’améliorer leurs capacités au combat. De ces croisements virent le jour différentes races comme l’English Bull Terrier et le Staffordshire Bull Terrier.

De source historique sûre, le premier combat entre animaux date de 1209 en Angleterre dans la région de Stamford.

 

L’Europe fut donc gagnée par l’engouement des combats de chiens entre eux et contre les taureaux. Tout ceci pris une ampleur inconsidérée entre les années 1200 et 1800. Le but essentiel des élevages de chiens de combat durant cette période n’était pas d’établir une race mais de garder les caractéristiques unique au combat de ces chiens.

Ils devaient simplement être de type molossoïdes.